Pierre Auguste
Renoir
Ce livre est un bel objet, que
l’on prend plaisir à feuilleter.
C’est avec bonheur qu’on survole sa biographie, depuis
sa naissance le 25 février 1841, à Limoges, jusqu’à son décès
le 3 décembre 1919, à Cagnes.
Après la lecture de cet ouvrage, son parcours artistique, depuis
ses décorations sur porcelaine, jusqu’à son dernier tableau
(Baigneuses), n’aura plus de secret pour vous.
On fait la connaissance de ses amis, entre autres, Bazille, Sisley,
Monet, Manet, Cézanne.
On partage ses joies et ses peines, d’ordre privé et
artistique.
Première de couverture
Chaque page comporte des documents, des
photos, des lettres, des tableaux ou des esquisses, comme
celles-ci.
Texte en haut à gauche :
« 1892.L’Etat achète « Les Jeunes Filles au
piano » 4000 francs.
Voyage à Madrid avec Paul Gallimard
Georges de Bellio donne un dîner chez Riche pour fêter mon
exposition chez Durand-Ruel. »
Texte dans l’encadré vert :
« Comme c’est difficile de trouver exactement le
point où doit s’arrêter dans un tableau l’imitation de
la nature. Il ne faut pas que la peinture pue le modèle et il faut
cependant qu’on sente la nature. Un tableau n’est pas
un procès-verbal. Moi j’aime les tableaux qui me donnent
envie de me balader dedans, lorsque c’est un paysage, ou bien
de passer ma main sur un téton ou sur un dos, si c’est une
figure de femme...Corot avait des mots très crus pour exprimer
cela. »
« 1900 L’Exposition
universelle et l’Exposition centennale
Onze de mes tableaux au Grand Palais »
Texte
dans l’encadré vert :
« Grasse, 23 février 1900
Mon cher Durand-Ruel,
Que voulez-vous il faut s’incliner puisque c’est
l’exposition obligatoire. Si l’administration
s’était expliquée tout de suite, vous auriez eu moins
d’ennuis et nous serions moins ridicules, voilà tout. Le mal
est fait, il faut le boire. Je ne vois pas d’autres moyens.
Maintenant, que nous exposions ou non nous sommes grotesques.
On daubera sur nous d’une façon ou d’une autre.
Mon avis préalable était d’exposer sans potin.
Quelques toiles dans le tas auraient passé inaperçues.
Maintenant on blaguera quand même. Allons-y. Je ne vois pas
d’autre moyen sans risquer la Haute Cour
Amitiés
Renoir »
A la fin de l’ouvrage, figure une biographie
très complète.
C’est un ouvrage qui ravira tous les amoureux de Renoir et
des Impressionnistes.